Sylvie, voyages sur mesure avec guide privé et Vietnam Vagabondages

Sylvie voyage sur mesure Vietnam, Laos, Cambodge et Birmanie, spécialiste en voyage à la carte, hors sentiers battus, avec guide francophone et chauffeur privé

Sylvie Brisset, Agent de voyages pour Vietnam Vagabondages , spécialiste en circuit sur mesure, à la carte, avec guide francophone.  Partenaires depuis + de 15 ans d’agences installées en Asie du sud est (Vietnam,  Laos, Cambodge et Birmanie ) pour des voyages en authentique avec chauffeur et guide privatifs francophones.

DESTINATIONS :  VietnamLaos Cambodge et Birmanie.

Spécialiste en circuits sur mesure (à la carte), hors des sentiers battus,  avec randonnée, à vélo, scooter pour rencontrer et dormir chez les habitants.

Je vous choisis l’agence de voyage locale qui sera la mieux adaptée à vos besoins et en concertation avec elle, je vous créer le circuit suivant vos demandes spécifiques.

Sylvie, un petit bout de femme de 1m57,  49 kg …. qui est parti toute seule, un beau jour, sillonner le Vietnam. Pas vraiment de danger dans ce pays, je me fonds dans la masse, je suis petite comme eux !!    Souvent on m’a demandé si je n’étais pas métis …..

Alors vous voyez bien que je suis faite pour vivre dans ce pays !!

J’ai sillonné le Vietnam  de long en large depuis 2002, en y restant de plus en plus à chaque fois.

De mes nombreuses poses au vietnam, voici quelques traces laissés  dans les  journaux locaux et en ligne :

J’ai écris un récit « vagabondages au Vietnam » lors de ma première pause de 6 mois au Vietnam en 2004. Il doit être encore  en vente du coté de mon actualité perso…

En 2009, j’ai rencontré pour la première fois le directeur de l’agence de voyage La Palanche, nous avons débuté tout doucement mais surement à créer des voyages hors des sentiers battus.

J’avais un petit blog sur lequel je racontais mes pérégrinations  au Vietnam, des voyageurs m’ont demandés de leur organiser des circuits avec un guide comme accompagnateur, ce que j’ai fait avec plaisir car  je les ‘emmenais’ dans mon pays de cœur!

2012, je partage ma vie entre le soleil du midi du coté de Salon de Provence et une colocation  près du lac Hoan Kiem à Hanoi.

Petit à petit les conseils de voyage sont devenus des créations de voyage et avec mon agence, nous avons décidé de travailler en partenariat étroit.

Depuis 2014, Je travaille principalement pour mon site www.vietnam-vagabondages.com.

2018 : Je suis devenue indépendante en tant que conseillère dans le tourisme et les voyages en ligne.
SIRET:   344 647 086  00067  Code APE  7911Z  (  Activité des agences de voyages –   Apporteur d’affaires dans le tourisme et les voyages en ligne)

Je travaille désormais pour des agences installées au Vietnam, Laos, Cambodge et Birmanie  en proposant des circuits  privatifs ( à la carte)  avec chauffeur et guide francophone. Je choisis l’agence qui sera la mieux adaptée à vos demandes spécifiques et vos besoins. Je propose aussi des circuits à partager quand je pars en repérages entre une à deux fois par an pour trouver des circuits différents et spécifiques: Voyages à partager lors de mes repérages

Ma vie avant entre 2004 et 2012 ?

Pourquoi le Vietnam ?
Le Vietnam est un pays que j’ai rencontré à travers les récits de mon père. Celui-ci y a vécu plus de 2 ans pendant la période Indochine. Il m’a bercé de ses histoires, il m’a parlé des effluves que dégagent les bannias le soir à la tombée de la nuit, de l’odeur si caractéristique, acre et putride, du jacquier …. il m’a fait rêvé au peuple H’mong qui se promène à demi nu et cuit le poulet en l’enveloppant de terre pour ensuite le jeter dans le feu … Il m’a narré les fumeries d’opium… les femmes au sein découvert, signe de fécondité…. Gamine, mes rêves ont été annamites, bercés de bruit et d’odeur d’Asie. Je m’étais promise d’y aller à l’age adulte. En attendant ce jour béni, j’ai dévoré toutes les informations et lectures possibles évoquant ce pays. Et puis, un jour je l’ai fait, j’y suis allée .

Combien de fois y suis-je allée?
J’ai visité ce pays pendant 15 jours avec une agence de voyage. Pas de quoi s’imprégner vraiment. J ‘y suis retournée une deuxième fois avec mon époux et ma fille , et puis seule une troisième, quatrième, cinquième…etc… Un jour j’ai crée une association « La palanche ». L’association la Palanche avait pour mission, avec des fonds récoltés en France, d’aider les écoles des minorités H’mongs et Zao dans la province de Lao Cai des montagnes du nord, à la limite de la frontière Chinoise. Ayant une entreprise de multimédia, j’ai utilisé tous les supports possibles pour mon association : vidéo, exposition photo, Cédérom photos. J’ai sillonné les écoles primaires et secondaires de la région PACA , pour montrer au gamin le Vietnam , mon Vietnam.. J’ai fait des expositions dans les médiathèques des Bouches du Rhône. L’association vendait cartes de vœux , photos , CD. Elle louait aussi ses expositions photos aux comités d’entreprise et offices de tourisme des villes de la région. Avec l’argent récoltée, l’association a acheté des fournitures scolaires pour les livrer dans la province de Sapa -Bac Ha. Nous visitions chaque école et procédions à la distribution de fournitures scolaires… Dans les régions montagneuses, les gens sont très pauvres, ils n’ont rien. Cultivateurs, ils vivent suivant les saisons et mangent au grès des caprices de la nature. Ils ont très peu d’argent et vivent essentiellement de troc. Les écoles sont totalement démunies. Ce sont des vieux baraquements datant de la colonisation Française. Les classes ressemblent à celle que Doisneau photographiait dans les années 1950. Les enseignants n’ont aucun matériel pédagogique pour aider à leur fonction. Nous apportions donc tous ce qu’il faut ; cahier , crayons, feutres, peinture , compas , règle, rapporteur, carte du Vietnam….. et livres de bibliothèque en vietnamien . Nous achetions le tout à Hanoi, car nous voulions absolument que les enfants utilisent les produits locaux.

Et un jour le destin s’en est mêlé.

En 2001 à 44 ans. Divorce. Perte de mon entreprise donc perte de mon travail. Vente de la maison…… Mes enfants qui se sont détournés de moi….. Plus vraiment d’obligation de vivre en France. Je décide de franchir les quelques 15 000 Km qui feront de moi une Vietnamienne d’adoption. J’ai passé des week-ends et des nuits blanches a créer des produits multimédia et littéraire tel ce site , un DVD de photo , un DVD vidéo et un récit de voyage. Mes efforts n’ont pas été vains car j’ai réussi à créer un petit réseau d’amoureux de ce pays. Grâce à la vente de mes produits, chaque année quand je repars au Vietnam, j’ y vais avec un pécule qui me permet de continuer mon action. Toute seule… dans le silence …. Mais le tapage ne fait pas forcément avancer les choses. Voilà c’est aussi si simple que cela.

Et je fais quoi de l’argent récolté ?

Ma mission est très modeste… car mes moyens financiers le sont aussi .
Je continue l’ action de mon association la palanche( elle n’existe plus) en livrant des fournitures scolaires pour les petites écoles perdues dans les vallées aux alentours de Sapa. Chaque année je suis attendue, avec bonheur et je m’ en voudrais beaucoup de ne pouvoir venir … car les enseignants n’ ont pas grand chose pour faire l’ école aux enfants et les quelques crayons de couleurs ou cahiers que je dispatche sont d’ une grande utilité. Au fil des années, j’ ai participé aux études d’ anglais …200 000 dôngs par mois x 10 mois pour une jeune fille adorable de 19 ans ( l’ âge de ma fille à cette époque). J ‘ai donné l’ argent à un copain qui vit sur Hanoi et qui paie l’ école chaque mois pour la jeune fille. J’ ai participé à l’ achat des planches de bois pour permettre à ma petite famille de Taphin de terminer sa maison. Moi, cela ma coûté 35 euros, pour eux c’ était plus d’ un mois de salaire donc impossible à réaliser en une fois. J’ ai aussi habillé quelques gamins des rues qui en avaient bien besoin. Chaussures et pantalon. Le reste de l’argent est parti en sirop anti-toux, médicaments anti-douleurs, dictionnaire Anglais- Vietnamien, aide pour payer des études, des voyages en train pour permettre à des étudiants de revoir un peu leur famille habitant en campagne, vêtements , chaussures, livres… Argent distribué aux mendiants du lac Hoan Kiem ,( durant mon séjour ils auront pu manger un peu mieux. Comment feront-ils quand je serais parti ? je sais ce n’ est pas évident, mais malheureusement je ne peux pas aider tout le monde et tout le temps).
Repas pour une veille femme bloquée à l’ hôpital, elle avait tout juste un bol de riz par jour, comment voulez -vous qu ‘elle se rétablisse? Aide pour une jeune femme et son petit bébé, trouver un logement décent, acheter du lait, vêtements etc… Et puis d’ autres trucs que je ne comptabilise pas et que j’ achète au fur et à mesure des besoins de ceux que je rencontre….. ha oui! j’ ai acheté une paire de lunettes de vue d’ occasion 150 000 dôngs , elle sert à toute la famille !!!!
Au fait, suivant le cours du change 22 000dôngs = 1 euro Français et 15700 dôngs= 1 US
Voilà je me suis fait plaisir en faisant plaisir et c’est le meilleur des plaisirs…

Le Vietnam évoqué dans les souvenirs de mon père, m’avait-il préparé à une telle réalité ?
Quand je suis arrivée au Vietnam , je n’ai pas vraiment été étonnée. Je m’étais préparée à sa culture et surtout j’avais compris son mode de fonctionnement. Il est bien évident que mon premier Vietnam des années 2000 n’est pas celui des années 1945 de mon père, tout comme celui de 2008 car tout change vite, très vite…. . Mais bien que ce pays ai connu beaucoup de bouleversements dû en partie aux différents guerres qu’il a du assumer pour retrouver son autonomie, ce pays est resté authentique. Ce pays a deux faces, une pour le touriste de base, qui se contente de voyager en troupeau et s’efforce d’apprécier ce que l’on veut bien lui donner à voir et l’autre face , pour des gens comme moi qui veulent s’imprégner du pays en prenant le temps de se poser. Et là c’est du bonheur à l’état pur , de l’émerveillement quotidien. Le Vietnam n’est pas une réalité , dans ce pays il n’y a rien qui ne gène, qui ne choque , c’est tout simplement une culture totalement différente à la notre. Pour voyager et vivre dans ce pays , il suffit de quitter son esprit cartésien d’Européens nantis et simplement se laisser bercer comme dans un hamac à l’heure de la sieste… Les vietnamiens sont des gens simples. Ayant peu de moyens financiers, ils vivent au jour le jour, ils ont appris à se débrouiller. Ils connaissent encore la communauté , le partage, l’aide . Ce qui fait d’eux des gens forts , capable de, à l’inverse de nous qui devenons des assisté chaque jour… c’est peut être tout simplement cela qui gène les européens et qui leur fait dire « vous êtes vous préparé à une telle réalité ? »
Je le répète , il n’y a pas de réalité , il y a de la réussite , il y a un pays , un peuple, qui veut oublier les mauvais jour et qui a une rage de vivre et de réussir ENORME . Enorme au point, c’est certain, que cela puisse gêner et être qualifié de réalité !

Dans mon récit, je parle de villages très reculés qui semblent vivre encore au Moyen-Age . Comment ai-je abordé ces populations ?
Ce n’est pas moi qui les ai abordé mais eux ! C’est mon « guide-chauffeur à moto » qui m’a proposé de tenter de vivre dans une famille des minorités .
La petite famille qui m’a accueilli était très fière de m’inviter chez elle. La mère s’excusait toujours de ne rien avoir à me proposer, autre qu’un maigre repas ou le lit de leur enfants. Ils étaient un peu gênés mais quand ils ont compris que je me trouvais très bien avec eux, il n’y a eu aucun problème et chacun a repris sa place. Toute la vallée est venue me visiter, le traducteur était épuisé de répondre à quantités de questions. Les préoccupations première était « mais qu’est ce qu’elle peut bien nous trouver de si bien au point de vouloir vivre avec nous ! »
Et puis quand ils ont compris que c’était parce que j’étais bien avec eux , chacun est repartis à ses occupations et ne s’est plus occupé de moi . J’ai ainsi passé une semaine complètement acceptée, je faisais partie intégrante de la famille qui m’hébergeait.
Pour vivre en harmonie avec les minorités vietnamiennes, il faut d’abord se fondre dans la masse et leur prouver que l’on se pose dans leur pays par amour et non par curiosité. Il ne faut pas jouer au touriste qui se ballade en permanence avec son appareil photo. Il faut rester prêt d’eux et essayer de dialoguer. Pas besoin de connaître la langue, les gestes suffisent ! A partir de ce moment là , une confiance et une osmose s’installe et vous vous trouvez embarqué bras dessus, bras dessous dans la visite guidée du village. Ce sont des gens très curieux , un peu effronté mais absolument pas agressif.

Quel est pour moi le goût du Vietnam ?
Le goût de la simplicité, le goût de l’instant présent. Le goût de l’amour et d’une certaine liberté intérieure qu’on a tendance à avoir totalement oubliée en Occident.

Quelques conseils à donner à ceux qui souhaitent, comme moi, s’immerger dans la culture vietnamienne ?
La culture vietnamienne peut être une culture difficile à supporter pour un européen habitué à ce que tout aille vite et de suite. Au Vietnam, il n’y a pas vraiment d’heure. Un bus qui pars à 16 h et bien il partira avec une heure de retard ? Qu’elle importance, pourvue qu’il parte ! Pour vivre dans ce pays, il faut laisser son stress à l’aéroport et se laisser bercer. Bon d’accord, il est grouillant, bruyant, mais il y a tellement d’endroit où trouver du calme !! Ne serait ce que dans une pagode où vous êtes accueillis en toute simplicité. Vous pouvez y rester des heures sans y être ennuyé. C’est un pays où il faut se laisser transporter par la vitalité des villes et profiter de la quiétude des campagnes. Il ne faut pas se poser de questions, il faut laisser faire…de toute façon on y arrivera bien !!!! Lâchez tout : le métro, le boulot , le dodo et venez vous délecter d’un jus de mangue bien frais ça vaut tout l’or du monde . Lisez mon livre, il vous parle du Vietnam de l’intérieur, des gens de tous les jours, laissez vous porter par mes anecdotes et vous verrez que c’est un pays très facile à rencontrer.

Les commentaires sont fermés.